26.11.07

Toi

Quand rien
Des mots des gestes
Un tourbillon
Des mondes épars
Traversés, sans fard
Le moindre songe
Qui rejoint l’ombre
Des paroles murmurées
Quand toi et moi
Sur le banc des rencontres
Déroulons nos chaos
Entortillés à l’acmé de nos larmes
Brouillades d’origine du monde
Rien
Tout
De ce ciel dissolu
De ce soleil diffus
Du givre prenant la main
De nos esprits défunts
Dans cette perdition
Sans plus rien ni personne
Et cet appel du cœur qui résonne
Quand, tu me souris
Soleil !

Aucun commentaire: