Ils ont, dans les couloirs, des rêves et des plaintes, émanant de leurs vies et espoirs les plus chers, qui s’enroulent à ma chair.
Ils ont les verbes fous à filer des boutons, à faire fondre des câbles.
Des soleils qui rongent l’âme.
Des regards qui vous trouent.
Et des mots qui à jamais
Ne vous laisseront plus intacts et mensongers.
Ils ont ces mains douces qui appellent
Ces regards chaloupés
Et leurs mots mélopées comme voile pour voguer
Encore un peu...
De nuit et d’encre, dérouté à jamais,
Leur souffle faseille.
Et ceux qui sont leurs proches déclinent aussi, leurs litanies.
Leur dévouement, leurs vies assassinées.
Alors la folie belle essaime dans les hôtes que nous sommes.
Et cet amas, nébuleuse, vrille dans les trouées des vies massacrées.
De poivre, de sel et de peau irritée qui saigne.
Virus qu’on ne peut éradiquer.
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