Je n’ai sans doute plus de mots. Les regards de larmes les ont absorbés. Les gestes accablés.
Tout ce bleu en plein soleil où déferle la peine, tel un pieu.
Les rides où coule la vie.
Je n’ai que cette présence, à tout vent. Des mains sorties de ma gorge pour vous toucher.
Celle qui est partie me manque.
Et vous, qui la pleurez, vous me manquez aussi.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
5 commentaires:
Je suis touchée par tes mots et par ce qu'ils véhiculent. Par cet adieu. Et par cette agonie du vivant dont tu es témoin.
Tu es un être de courage et de lumière.
Je t'aime et mon amour est plein aussi de l'admiration qui me traverse chaque fois que je tourne mon regard vers toi.
Patricia
Merci Patricia
Il faut que je te dise à quel point en ce moment, en moi, c'est comme une ruche vive. Ça bourdonne, ça vibre, ça me fait peur. Trop intense, trop dense, comme si je m'approchais de la lumière à trop grande vitesse, comme si j'allais imploser. Mais aussi, par ailleurs, la nuit me suit, de ses grands pas d'ombre...
Je suis au paroxysme de la joie et, au moment-même où je te dis cela, je bascule par-dessus bord et plonge dans le néant glacial de ma peur.
Je sais... Je sais que tu es comme moi. Trop là, toute là, jusqu'à la folie qui s,appelle absence à force de déborder de soi.
C'est cela que j'appelle parfois (du moins en ce moment) la tentation de l'angélisme. Un besoin, une nécessité de bonté qui frôle l'extase. Une drogue maléfique.
Je suis heureuse que nous esquivions et riions au téléphone. Manquerait plus que ça que nos deux intensités, en ce moment, se télescopent...
Bises, je te maile dés que j'ai un peu de temps^^
J'ai changé le titre de mon blog. Je crois qu'il faudra que tu changes le lien que tu as créé pour aller vers lui.
je vais bien, mais vite, trop vite...
Je t'embrasse
Patricia
Enregistrer un commentaire