Petites douleurs aux écueils du monde
Des écailles hérissées qui crépitent
Quand tourne la litanie
Des pertes inconcevables.
Un rien du tout, un déjà vu
Un partagé par toute l’humanité
Un maelstrom de poche
Intime, feutré
Une solitude à affronter...
Ainsi dans le cours de la vie
S’en vont ceux qu’on a aimé...
Et le feu brûle nos nerfs
Quand nous tenons encore debout
Vivants et déchirés.
Viennent les paroles et les larmes
Le vin et les amis
Vienne la tendresse qui désarme
Et ouvre la nuit
Dans un laisser aller qui recueille
Nos êtres d’écume fragile
Pour enfin, se reposer
De tant de peine...
Et traverser
La barrière de flammes
Qui nous transforme à tout jamais.
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